Mon animal serait-il arthrosique ?

L’arthrose est une maladie des articulations, qui atteint essentiellement les membres et la lonne vertébrale. Elle concerne un chien sur cinq et un chat sur huit.

Les premiers signes en sont :
- Une raideur, surtout au démarrage.
- Une difficulté à se relever.
- Une modification de la course (les pattes arrières bougent ensemble comme celles d’un lapin).
- Un manque d’entrain pour les activités physiques (jeux, promenade, sauts…).
- Chez le chat, souvent le seul signe d’arthrose est une occupation moins fréquente des lieux d’observation en hauteur (rebords de fenêtre, table…).
Ils traduisent une douleur mal exprimée, parfois importante, mais pour laquelle l‘animal ne se plaint pas car il y est habitué.

La douleur à la mobilisation de l’articulation, la fonte musculaire d’une ou plusieurs régions du corps, le craquement articulaire, la mesure des angles de flexion-extension du membre permettent d’en poser le diagnostic, qui est affiné par la radiographie.

L’arthrose est la conséquence d’une souffrance du cartilage d’une articulation.
Le cartilage est indispensable au mouvement de l’articulation et intervient dans sa lubrification.

Cette souffrance peut résulter d’une anomalie dans l’articulation : fracture, malformation congénitale (dysplasie), infection suite à une blessure, grand âge …

La souffrance du cartilage peut aussi être la conséquence d’une contrainte mécanique excessive, alors qu’initialement l’articulation était normale : la première cause de surcharge articulaire est l’obésité et la surcharge pondérale !
Une rupture ligamentaire ou une entorse peuvent aussi conduire à l’instabilité de l’articulation qui s’use plus vite.
L’arthrose peut aussi toucher un animal jeune !
Il conviendra de prendre rapidement en charge la blessure des articulations.
Par des phénomènes chimiques et mécaniques, le cartilage va s’user, l’os en dessous va se déformer et modifier toute la structure de l’articulation.

La première conséquence de cette modification est la douleur, modérée puis importante, temporaire puis permanente. Cette douleur peut être limitée à une articulation, qui n’est plus utilisée ; l’animal qui souffre peut aussi changer ses habitudes, refuser les mouvements, voire être agressif si on l’approche, et compense la gêne de l’articulation par une utilisation excessive de l’autre membre, ce qui conduira à abîmer aussi les autres articulations de l’animal.

Qu’il ait mal, ou qu’il ait moins de force en bougeant moins, l’animal arthrosique est susceptible de prendre du poids, ce qui aggravera son arthrose .... et sa douleur !

L’arthrose ne se guérit pas (hormis par la très lourde mise en place d’une prothèse totale de hanche ou de coude !), on ne peut que retarder son évolution.

Le « traitement » de l’arthrose repose sur quatre piliers tous aussi importants :

- Un traitement hygiénique, capital pour la santé de l’animal, évite tout excès de poids et limite l’ankylose de l’articulation qui doit travailler. Il repose sur une alimentation et une activité physique adaptées à l’animal : garder son animal à son poids de forme est la première prévention de l’arthrose. C’est aussi son premier traitement !

- Un traitement de la douleur -ponctuel à l’occasion d’une première crise, puis plus régulièrement en fonction son évolution- soulage l’animal et lui permet de mieux vivre et de retrouver de la mobilité. Ces traitements anti-inflammatoires supposent toutefois que l’animal ne soit ni insuffisant cardiaque ni insuffisant rénal.

- Un traitement chondro-protecteur, administré au long cours, aide à la cicatrisation du cartilage abîmé, renforce la résistance du cartilage encore intact et entretient la lubrification de l’articulation (le chondro-protecteur peut être directement intégré à certaines croquettes diététiques).

- Enfin il ne faut pas oublier le confort de l’animal : un sol non glissant autour de la gamelle et du lieu de couchage, une zone de repos rembourrée... l’aident bien.

Cosmétologie

Quelques soins quotidiens peuvent vous aider à préserver la beauté et la santé de votre animal.


LES SOINS DE LA PEAU ET DU PELAGE

Votre chien ou votre chat perd périodiquement ses poils selon un cycle défini (croissance, phase de transition, puis mort et chute du poil).
Cela permet de renouveler et de maintenir un pelage de bonne qualité. Plusieurs facteurs peuvent influencer cette pousse cyclique (race, état de santé, alimentation, saison, variation de température ...).

La mue correspond à la période où votre animal renouvelle entièrement son pelage. On en compte généralement deux par an (une au printemps, l'autre à l'automne), très variables selon les races. Les races à poils courts perdent leurs poils toute l'année sans mue marquée, les races « à pousse continue » (caniche…) ne muent pas.

Il est conseillé de brosser son animal dès le plus jeune âge pour permettre :
- de retirer les poils morts, très abondants en période de mue,
- d'éviter la formation de nœuds ou de bourres de poils,
- d'examiner la peau pour y repérer d'éventuels parasites ou lésions,
- de favoriser l'aération et la vascularisation de la peau,
- de donner à l'animal l'habitude d'être manipulé.

Le brossage est à la base de l’entretien du pelage de votre animal. Il doit être efficace, adapté à chaque chien ou chat, et non agressif. Pour vous y aider, il existe plusieurs types de matériel de toilettage : étrilles, cardes, brosses dures ou souples, râteaux, peignes ....

Vous devez également brosser votre animal avant de le laver afin d'optimiser l'effet du shampoing. Ce dernier doit être nettoyant et doux : n'utilisez pas de shampoing destiné à l’homme, ni même pour bébé car le pH de la peau du chien et du chat diffère de celui de la peau humaine. La fréquence du shampoing doit être adaptée à chaque cas.

N'hésitez pas à demander conseil (choix du shampoing, du matériel de brossage adapté à la nature des poils de votre animal, compléments minéraux vitaminés..), notamment si vous constatez des problèmes de peau ou des démangeaisons, ou un pelage peu brillant.


LES SOINS OCULAIRES

Pour son bien-être, il est conseillé de nettoyer régulièrement les yeux de votre animal. En effet cela permet d'éliminer l'excédent de larmes et d'éviter l'apparition de traces brunes et la macération des plis de peau (les larmiers).
Vous pourrez aussi rapidement déceler toute anomalie chez votre animal : couleur de l'œil modifiée, tâches, œil fermé ....


Ce geste hygiénique devient quotidien pour les races prédisposées (pékinois, shih-tzu, persan, etc. ...) et pour tous les animaux atteints d'affection oculaire : il est en effet nécessaire que l'œil soit bien propre avant d'instiller un collyre.

Pour nettoyer l'œil de votre chien ou de votre chat, n'utilisez qu'une lotion oculaire adaptée et des compresses, surtout pas de coton-tige au risque de blesser votre animal. Ces soins seront administrés d’autant plus facilement si l’animal est habitué tout petit.

Veillez à ne pas toucher la cornée, éliminez l'excédent dans l'angle interne de l'œil avec une compresse et n'administrez jamais de collyre sans l'avis de votre vétérinaire.


LES SOINS AURICULAIRES

Le conduit auditif de votre animal a une forme particulière en L qui le rend plus exposé aux otites ou aux affections auriculaires.

Le nettoyage des oreilles facilite donc l'élimination du cérumen, améliore l'aération du conduit (épilation des poils) et permet de contrôler son état (couleur ou sécrétions anormales, odeur nauséabonde, lésions, douleur à la manipulation, etc. ...).

Un nettoyage régulier est vivement recommandé pour les chiens à oreilles tombantes, pour tous les animaux allergiques et pour ceux qui ont beaucoup de poils dans le conduit auditif (caniches ...).

Pour une meilleure efficacité, épilez soigneusement les poils du conduit auditif. Utilisez un produit d'hygiène adapté au chien et au chat, instillez quelques gouttes dans l'oreille et massez soigneusement la base de l'oreille pour remonter le cérumen dans le pavillon de l'oreille. Retirez l'excédent avec une compresse ou un coton, mais n'utilisez jamais de coton-tige. Pour plus de facilité, habituez votre animal dès son plus jeune âge.


Grâce à vous, votre animal aura ainsi un beau pelage, des oreilles propres et des yeux soignés … pensez à son sourire et son haleine!

La puberté du chien

La puberté au sens strict est le moment où le chien devient fécond et capable de se reproduire, alors qu'il atteint son équilibre hormonal d'adulte.
Plus largement, c'est la période de la fin de la dernière phase de croissance, de l'acquisition d'un statut social d'adulte, de la maturation de ses fonctions immunitaires.

Le chien est un animal social, et son intégration au groupe est capitale pour son bien être « mental ». Toutefois sa croissance, globalement rapide, dépend de sa race.

Ainsi cette période « pubertaire », qui correspond approximativement à l'adolescence humaine, a lieu vers l'âge de 5-6 mois chez les chiens de petite format, avec une période pubertaire courte; chez les chiens de race géante, la croissance est plus tardive, alors que la maturation hormonale est à peine retardée, et la période pubertaire dure de 6-7 mois à 15 mois d'âge.

A cette période, ses défenses immunitaires deviennent pleinement efficaces et les vaccins le protègent bien, même les vaccins les plus complexes comme ceux contre les maladies transmises par les tiques.


Pendant cette période pubertaire, le chien achève sa croissance, toutes ses dents de lait finissent de tomber, et sa dentition adulte est achevée. Si de dents de lait persistent, il conviendra de les extraire afin d'éviter qu'une éventuelle fracture de ces dents fragiles ne s'infecte et que l'infection se propage aux dents définitives.

La chienne aura ses premières chaleurs : si elle doit être stérilisée, il est conseillé de l'opérer rapidement pour bien réduire les risques de tumeur mammaire par la suite.

Si les testicules du mâle ne sont pas en place dans les bourses, il conviendra de les enlever ou de surveiller l'apparition d'une tumeur du testicule non descendu.

Même si le chien achève sa croissance, il n'a pas encore sa taille définitive, et ses articulations sont encore fragiles alors que le chien reste peu musclé.
Il est important de limiter les chocs articulaires (sauts, pentes raides ou glissantes ...), surtout si le chien boite par moment, s'il s'assoit mal, s'il se relève ou se couche en 2 temps : la dysplasie du coude ou des hanches est fréquente chez les grandes races, mais peut exister chez tous les animaux. Un dépistage radiologique permet de contrôler cette lésion congénitale invalidante.

La croissance du chien touche à sa fin, et les besoins alimentaires se modifient : le jeune chien n'a plus besoin d'autant de calcium et d'énergie qu'un chiot, et une transition progressive vers une ration plus adaptée permet de limiter le surpoids et les douleurs articulaires.

Pour le chien, la période pubertaire est surtout le passage à l'âge adulte, et donc la sortie du groupe des chiots pour intégrer la meute des adultes.

Cette vie sociale est indispensable au chien, qui recompose artificiellement une « meute » avec les autres animaux de la maison et avec les membres de la famille. Il quitte alors sa mère (ou sa « mère adoptive » humaine) qui le protégeait et le rassurait quand il était chiot, tout en commençant son éducation.

Au sein de cette « meute » règne une hiérarchie nécessaire au chien, et plus les humains seront gradés par rapport au chien, mieux se déroulera la vie sociale de la famille et du chien.
Au moment de la puberté, le chien doit être complètement maître de lui, sans mordiller ni faire ses besoins à l'intérieur. Il doit être ouvert à toute situation, sans crainte si agressivité, et doit respecter tous ses maîtres et leur obéir, sans pour autant toujours venir chercher des caresses ou un compagnon de jeu.


Comme chez l'homme, la période pubertaire du chien est un moment charnière entre l'insouciance du chiot et l'intégration du chien au groupe des adultes, avec des règles strictes de communication au sein de la meute mixte humains-chiens; dans le même temps la croissance du chien s'achève, et son système hormonal et immunitaire devient complètement efficace. Si tout n'est pas parfait, il faut vite agir quand le chien accepte encore facilement de nouvelles règles ou tant que ses organes ne sont encore pas abîmés ou modifiés.

Pourquoi et comment vacciner mon chien

UN VACCIN, C'EST QUOI ?


Un vaccin contient des virus, des bactéries, des parasites ou des toxines modifiés (les antigènes). Lorsqu’ils sont injectés à un animal en bonne santé, ses défenses immunitaires vont fabriquer des anticorps qui l’empêchent d’être malade s’il est en contact avec ce virus, cette bactérie, ce parasite ou cette toxine.


QUELLES MALADIES SONT COUVERTES ?


On peut vacciner le chien contre la rage, la maladie de Carré (atteinte du cerveau et des nerfs), l’hépatite de Rubarth (atteinte du foie), les leptospiroses (foie et reins), le virus et la bactérie responsables de la Toux de Chenil (bronchopneumonie), la maladie de Lyme (arthrite), la piroplasmose (destruction des globules rouges), le tétanos, l’herpès génital (avortement, mortalité des chiots).


MON CHIEN EST-IL CONCERNE ?


La vaccination est une assurance contre une maladie. On ne sait pas toujours s’il va en souffrir, mais prévenir vaut toujours mieux que guérir (ou essayer de guérir). Certaines sont très graves pour l’animal et son entourage (la rage) ; d’autres ne concernent que la chienne au moment de la reproduction (herpès virus).


Maladie de Carré, Hépatite de Rubarth, Leptospiroses sont très fréquentes, et l’animal se contamine au contact d’autres animaux ou par des microbes ramenés sous les semelles du maître.

Maladie de Lyme et Piroplasmose sont transmises par les tiques, alors que le tétanos nécessite des contacts fréquents avec les chevaux.


Enfin la Toux de Chenil concerne essentiellement les animaux qui vivent en collectivité (refuge, animalerie, meute, chenil pendant les vacances). Certaines sont toujours mortelles, d’autres nécessitent un traitement d’urgence long et lourd. Parfois quelques semaines d’antibiotiques suffisent.


COMMENT FAIRE POUR PROTEGER MON CHIEN ?


La protection nécessite 2 injections la première année (parfois 3), puis un rappel chaque année.
L’injection du vaccin sous la peau est peu douloureuse, et très rares sont les effets secondaires, hormis parfois une petite baisse d’appétit et de tonus pendant 24 h.La vaccination est pratiquée par un vétérinaire, qui procédera à un examen clinique complet de l’animal.
Cette consultation annuelle est aussi l’occasion de faire un bilan de santé complet de l’animal, et de proposer des mesures de prévention pour garder le chien en pleine forme jusqu'au contrôle suivant.

Pourquoi et comment vacciner mon chat

UN VACCIN, C'EST QUOI ?

Un vaccin est fabriqué à partir de microbes modifiés (les antigènes). Une fois administré dans l’organisme, les défenses immunitaires du chat vont fabriquer des anticorps qui l’empêcheront de tomber malade s’il est en contact avec ces antigènes : virus ou bactérie.


QUELLES MALADIES SONT COUVERTES ?

On peut vacciner le chat contre la rage, la chlamydiose, l’herpès et le calicivirus responsables de coryza (infection des sinus et des poumons), le typhus (gastroentérite), la leucose féline. D’autres vaccins (péritonite infectieuse …) devraient être disponibles d’ici quelques années.


MON CHAT EST-IL CONCERNE ?

La vaccination est une assurance contre une maladie. On ne sait pas toujours s’il va en souffrir, mais prévenir vaut toujours mieux que guérir (ou essayer de guérir).
Certaines sont très graves pour l’animal et son entourage (la rage) ; coryza et typhus sont très fréquents, très résistants, et le chat peut se contaminer au contact d’autres chats, ou par le virus ramené sous vos semelles.


La leucose, responsable de destructions des défenses immunitaires et de tumeur des globules blancs du sang et des ganglions lymphatiques, se transmet par contacts répétés, méchages, griffures et morsures d’un animal porteur à vie du virus.

Certaines de ces maladies sont toujours mortelles, d’autres nécessitent un traitement d’urgence long et lourd. Parfois quelques semaines d’antibiotiques suffisent.


COMMENT FAIRE POUR PROTEGER MON CHAT ?

La première année, la vaccination se fait en 2 injections (parfois 3) dès 6 semaines. Les années suivantes, une seule administration suffit.
L’injection du vaccin sous la peau est presque indolore. Le chat en est peu dérangé, hormis parfois une petite baisse d’appétit et de tonus pendant 24 h.
La vaccination est pratiquée par un vétérinaire, qui procédera à un examen clinique complet de l’animal.
Cette consultation annuelle est aussi l’occasion de faire un bilan de santé du chat, et de prévoir des mesures de prévention pour garder l’animal en pleine forme jusqu'au rappel suivant.

Pour que la vaccination soit utile, les défenses immunitaires de votre animal doivent être efficaces.
Il est donc nécessaire d’attendre au moins une semaine après une intervention chirurgicale ou après une maladie pour vacciner votre chat.

Comment Nourrir Mon Chat ?

POURQUOI DEVRAIS-JE M'INTERESSER A LA BONNE ALIMENTATION DE MON ANIMAL DE COMPAGNIE ?

Une bonne alimentation est un aspect très important des soins qu’on doit prodiguer à son animal de compagnie.
Non seulement une bonne nutrition est essentielle pour maintenir votre chat en bonne santé, mais elle est également d’une importance primordiale dans le contrôle de nombreuses maladies.
En connaissant et en comprenant les besoins nutritifs de votre animal de compagnie, vous serez certain qu’il demeurera actif et en santé toute sa vie.


A QUOI SERVENT LES COMPOSANTS DE L'ALIMENT ?

- L’eau est l’élément le plus important et aucune créature vivante ne saurait s’en passer. De l’eau fraîche devrait être disponible en tout temps pour votre animal. Lorsque vous voyagez, assurez-vous qu’une source d’eau fraîche est disponible. La chaleur et le stress du voyage peuvent augmenter le besoin d’eau de votre animal. La quantité d’eau bue est aussi un bon témoin de l’état de santé de votre chat. Au-delà de 100 ml/kg et par 24 h, c’est toujours anormal, et il faut s’en inquiéter.

- Les protéines sont essentielles à l’organisme car elles fournissent les acides aminés dont le corps a besoin pour maintenir ses fonctions vitales et reconstituer ses tissus. La qualité des protéines de la ration influe très largement sur la longévité et la vitalité de l’animal. Elles sont indispensables chaque jour.
Le chat est un carnivore. A l’état naturel, il apprécie donc la viande. Cependant, dans la nature il est contraint de glaner sa nourriture, et celle-ci est donc forcément variée. Il n’en va pas de même lorsque cet animal mène une vie domestique et son organisme souffrira d’un régime « tout viande ».

- Les glucides apportent une partie de l’énergie directement assimilable par le chat. Certains glucides complexes et les fibres non digestibles jouent un rôle capital dans la régulation du transit digestif.


- Outre qu’elles représentent une bonne source concentrée d’énergie facilement assimilable par le chat, les matières grasses apportent les vitamines liposolubles tout en constituant une source essentielle d’acides gras non-saturés. Les matières grasses améliorent également le goût et la digestibilité des aliments. Ils sont indispensables chaque jour.

- Les minéraux exercent d’importantes fonctions régulatrices dans l’organisme. Les macrominéraux (calcium, phosphore, potassium, sodium et magnésium) sont les plus abondants. Les microminéraux (fer, zinc, cuivre, manganèse, iode et sélénium) sont tout aussi essentiels puisqu’ils contrôlent bon nombre des fonctions vitales.

- Les vitamines ont pour but principal de favoriser et de régulariser divers procédés physiologiques dans l’organisme. On les divise en deux groupes : les vitamines liposolubles (A, D, E et K) et hydrosolubles (thiamine, riboflavine, niacine, acide pantothénique, acide folique, vitamine B6, choline et vitamine B12).


La ration alimentaire équilibrée pour chat contient souvent également des antioxydants pour une meilleure conservation.
Les aliments « premium » sont enrichis en nutriments particuliers qui aident au bon fonctionnement de différents organes (peau, articulations, vessie…).


DOIT-ON DIVERSIFIER LA NOURRITURE ?

Les chats sont particulièrement difficiles, et ils peuvent apprécier que leurs menus soient variés ; c’est toutefois souvent la conséquence d’un mauvais rythme de distribution des repas. Cependant des changements trop fréquents provoquent de la diarrhée. Mieux vaux un régime régulier bien adapté aux besoins de votre chat. Un régime associant croquettes et pâtée est souvent à l’origine d’une prise rapide de poids : le chat mange la pâtée, plus odorante car plus humide, mais mange aussi autant de croquettes que s’il n’était nourri qu’avec des aliments secs.


QUELLE QUANTITE DOIS-JE DONNER A MON CHAT ?

La quantité de nourriture nécessaire dépend des besoins individuels de votre chat selon son niveau d’activité physique et l’étape de la vie de l’animal (croissance, gestation …). Les côtes de l’animal
devraient être facilement palpables sans toutefois être visibles. On ne devrait pas y voir non plus de graisse excessive


COMMENT VERIFIER QUE MON ANIMAL EST EN BONNE SANTE ?

Il existe quelques moyens très simples de savoir si la nourriture que vous donnez à votre chat lui convient.
S’il est adulte, vérifiez notamment que son poids reste stable. Pour cela, il suffit de se peser seul, puis avec le chat…et de calculer la différence. Surveiller également l’aspect de sa peau et de sa fourrure. Un animal en pleine forme à un poil lisse et brillant. Par ailleurs, vous pouvez affiner votre diagnostic en observant le bon fonctionnement intestinal de l’animal (les selles doivent être de couleur brune et bien moulées) et son comportement dans la vie de tous les jours : entrain, appétit, tranquillité.
Si la santé de votre animal vous inquiète, n’hésitez pas à consulter.


L’HERBE EST-ELLE INDISPENSABLE ?

L’une des premières choses que fait un chat lâché dans la nature après avoir été enfermé, est de manger de l’herbe. En effet, cet animal ne mâchant pas ses aliments, l’herbe l’aide à digérer, et surtout à régurgiter les touffes de poils qu’il a avalées en faisant sa toilette. Qu’un chat vomisse après avoir mangé de l’herbe n’a donc rien d’inquiétant. En revanche, s’il en est privé, il peut mal digérer et perdre l’appétit. Pour les animaux en appartement une barquette d’herbe à chat, à base de graminées, sera donc la bienvenue. Il existe maintenant des aliments qui renferment assez de fibres pour jouer le rôle de l’herbe.


A QUELLE FREQUENCE DOIS-JE NOURRIR MON CHAT ?

L’idéal est de laisser des croquettes à libre disposition toute la journée ce qui permettra au chat de manger très souvent de petites quantités qui seront mieux digérées. Ceci correspond d’ailleurs à son rythme naturel d’alimentation : le chat est avant tout un grignoteur. Si le chat est trop glouton, il est possible de remplir plusieurs fois par jour la gamelle avec quelques croquettes, ou plus simplement de disposer de nombreux lieux de ravitaillement (quelques croquettes dans des couvercles de pot de confiture repartis partout dans la maison).

PUIS-JE DONNER A MON CHAT…

… du poisson cru ?
On ne devrait pas servir trop de poisson cru puisque certaines variétés (comme l’éperlan, le hareng, le silure et la carpe) contiennent de la thiaminase, une enzyme qui détruit la vitamine B1 (thiamine). Cette enzyme est inactivée par la cuisson.

… des croquettes pour chien ?
NON ! Les chiens et les chats ont des besoins nutritionnels très différents.

… du lait ?
Il n’est pas nécessaire de servir du lait si votre animal de compagnie a un régime bien équilibré, le lait peut provoquer la diarrhée chez certains chats si leur organisme ne libère pas une enzyme nommé lactase qui a pour fonction de décomposer le lactose contenu dans le lait.

Certains aliments sont largement toxiques ou indésirables pour le chat (chocolat, ail, eau de riz...).


LES ALIMENTS SECS SONT-ILS MAUVAIS POUR LES CHATS ?

- Les aliments secs présentent l’avantage d’obliger le chat à croquer, comme il le ferait avec une proie. Cela- lui nettoie les dents, évitant la formation de tartre et les problèmes de santé que ce phénomène peut entraîner. Les aliments secs ont surtout le gros avantage de rester consommables toute la journée, ce qui permet au chat de retrouver son rythme naturel d’alimentation, soit 5 à 20 petits repas par jour.
- La formulation des aliments produits industriellement intègre toutes les règles de prévention concernant la formation de calculs rénaux. Dans ces conditions, il n’y a aucun risque pour un chat de consommer un aliment sec.


QUE SONT LES REGIMES THERAPEUTIQUES ?

Ce sont des régimes ayant pour but de traiter certaines maladies (comme le régime sans sel que respecte l’humain cardiaque). Leur composition est adaptée à
chaque maladie, et ils sont parfois indispensables au même titre que les médicaments. Ils ne doivent pas être distribués à votre animal sans prescription vétérinaire.




RAPPELEZ-VOUS QUE VOTRE CHAT COMPTE SUR VOUS POUR BIEN SE NOURRIR !!

Comment nourrir mon chien ?

POURQUOI DEVRAIS-JE M'INTERESSER A LA BONNE ALIMENTATION DE MON ANIMAL DE COMPAGNIE ?

Une bonne alimentation est un aspect très important des soins que l’on doit prodiguer à son animal de compagnie.
Non seulement une bonne nutrition est essentielle pour maintenir votre chien en bonne santé, mais elle est également d’une importance primordiale dans le contrôle de nombreuses maladies.
En connaissant et en comprenant les besoins nutritifs de votre animal de compagnie, vous serez certain qu’il demeurera actif et en santé toute sa vie.


A QUOI SERVENT LES COMPOSANTS DE L'ALIMENT ?

EAU : L’eau est l’élément le plus important et aucune créature vivante ne saurait s’en passer. De l’eau fraîche devrait être disponible en tout temps pour votre animal. Lorsque vous voyagez, assurez-vous qu’une source d’eau fraîche est disponible. La chaleur et le stress du voyage peuvent augmenter le besoin d’eau de votre animal. La quantité d’eau bue est aussi un bon témoin de l’état de santé de votre chien. Au-delà de 100 ml/kg et par 24 h, c’est toujours anormal, et il faut s’en inquiéter.

PROTEINES : Les protéines sont essentielles à l’organisme car elles fournissent les acides aminés dont le corps a besoin pour maintenir ses fonctions vitales et reconstituer ses tissus. La qualité des protéines de la ration influe très largement sur la longévité et la vitalité de l’animal.
Le chien est un carnivore. A l’état naturel, il apprécie donc la viande. Cependant, dans la nature il est contraint de glaner sa nourriture, et celle-ci est donc forcément variée. Il n’en va pas de même lorsque cet animal mène une vie domestique et son organisme souffrira d’un régime « tout viande ».

MATIERES GRASSES : Outre qu’elles représentent une bonne source concentrée d’énergie facilement assimilable par le chien, les matières grasses apportent les vitamines liposolubles tout en constituant une source essentielle d’acides gras non-saturés. Les matières grasses améliorent également le goût et la digestibilité des aliments.

GLUCIDES : Les glucides apportent une partie de l’énergie directement assimilable par le chien. Certains glucides complexes et les fibres non digestibles jouent un rôle capital dans la régulation du transit digestif.

MINERAUX : Les minéraux exercent d’importantes fonctions régulatrices dans l’organisme. Les macrominéraux (calcium, phosphore, potassium, sodium et magnésium) sont les plus abondants. Les microminéraux (fer, zinc, cuivre, manganèse, iode et sélénium) sont tout aussi essentiels puisqu’ils contrôlent bon nombre des fonctions vitales.

VITAMINES : Les vitamines ont pour but principal de favoriser et de régulariser divers procédés physiologiques dans l’organisme. On les divise en deux groupes : les vitamines liposolubles (A, D, E et K) et hydrosolubles (thiamine, riboflavine, niacine, acide pantothénique, acide folique, vitamine B6, choline et vitamine B12).

La ration alimentaire équilibrée pour chien contient souvent également des antioxydants pour une meilleure conservation.
Les aliments « premium » sont enrichis en nutriments particuliers qui aident au bon fonctionnement de différents organes (peau, articulations, vessie…).


QUELLE QUANTITE DOIS-JE DONNER A MON CHIEN ?

La quantité d’aliments nécessaire à votre chien dépend à la fois de la valeur nutritive du régime et des besoins individuels de votre animal : niveau d’activité physique, état de santé et étape dans la vie de l’animal (croissance, gestation…).
La ration est toujours calculée pour le poids de forme de votre animal, et non pour son poids actuel.


A QUELLE FREQUENCE DOIS-JE NOURRIR MON CHIEN ?

Il y a deux façons de nourrir votre chien : à volonté ou à une heure fixe.
û L’alimentation à volonté consiste à laisser en tout temps de la nourriture au chien, cette solution n’est envisageable que pour un chien déjà éduqué à la propreté et qui n’est pas trop glouton. Elle respecte bien le rythme normal d’alimentation du chien, mais votre animal n’aura pas de réserves : il sera nécessaire de lui emporter à manger lors de déplacements longs ou de sorties à la journée.

û Il peut être préférable de donner à son chien une ration particulière à heure fixe, le chiot recevra 4 repas par jour jusqu’à l’âge de 4 mois, puis 3 repas par jour jusqu’à 7 mois et enfin 2 repas par jour jusqu’à l’âge de 1 an. Le chien adulte recevra 1 ou 2 repas par jour, il mangera après ses maîtres, et ont retirera la gamelle ¼ d’heure plus tard, même si elle n’est pas vide. Le chiot sortira pour ses besoins dans les 20 minutes qui suivent le repas, il apprendra plus vite la propreté.

Laissez constamment à votre chien un bol d’eau fraîche et évitez de lui servir des restes de table et de friandises entre les repas.
Dans tous les cas, il est important de laisser le chien tranquille quand il mange. Sa gamelle devrait donc être dans un endroit calme et isolé.


COMMENT VERIFIER QUE MON ANIMAL EST EN BONNE SANTE ?

Il existe quelques moyens très simples de savoir si la nourriture que vous donnez à votre chien lui convient. S’il est adulte, vérifiez notamment que son poids reste stable. Pour cela, il suffit de se peser seul, puis avec le chien…et de calculer la différence. Surveiller également l’aspect de sa peau et de sa fourrure. Un animal en pleine forme à un poil lisse et brillant, sans pellicules. Par ailleurs, vous pouvez affiner votre diagnostic en observant le bon fonctionnement intestinal de l’animal (les selles doivent être de couleur brune et bien moulées) et son comportement dans la vie de tous les jours : entrain, appétit, tranquillité.
Si la santé de votre animal vous inquiète, n’hésitez pas à consulter.


LES BESOINS DE MES DIFERENTS CHIENS SONT-ILS IDENTIQUES ?

Sur les huit millions de chiens que compte la France, deux millions ont tendance à prendre du poids. A l’origine de ce problème, une alimentation trop abondante par rapport à l’activité du chien et surtout mal équilibrée.
En effet si la nourriture proposée doit être appétante pour satisfaire le goût de l’animal, elle doit aussi être parfaitement adaptée à ses besoins. Les rations alimentaires proposées sont fonction du poids, de l’activité et de l’âge. On ne nourrit pas un chien de chasse comme un chien d’appartement, un bobtail comme un caniche (taille oblige !), ni un vieux chien castré comme un chiot.
Pendant toute la durée de sa croissance, un chiot a des exigences nutritionnelles quantitatives (rapportées en kilo de poids vif) et qualitatives nettement supérieures à celles d’un chien adulte. Sa nourriture doit notamment être riche en protéines, sels minéraux et vitamines. A l’inverse, les chien âgés ont des besoins particuliers : moins de protéines (mais de meilleure qualité), moins de sels minéraux, mais plus de fibres et de vitamines. Enfin, une chienne en lactation a de grands besoins en éléments nutritifs. Il faut lui donner une ration riche et très appétante.

Tous ces éléments permettent de calculer la ration adaptée à votre animal.


PUIS-JE DONNER A MON CHIEN …

…des os ?
Bien que les chiens aiment mâcher des os et que cela aide à diminuer l’accumulation de tartre sur leurs dents, les os peuvent causer de nombreux problèmes tels des vomissements, de la diarrhée, de la constipation de même qu’une obstruction ou une perforation intestinale. Il est préférable de les éviter et de les remplacer par d’autres produits à mâcher comme des lamelles imprégnées de dentifrice ou des cordes à jouer. Dans tous les cas seuls sont autorisés les os de veau et de bœuf.


…du lait ?
Il n’est pas nécessaire de servir du lait si votre animal de compagnie a un régime bien équilibré, le lait peut provoquer la diarrhée chez certains chiens si leur organisme ne libère pas une enzyme nommée lactase qui a pour fonction de décomposer le lactose contenu dans le lait.


…de la nourriture pour chat à mon chien ?
NON ! Les chiens et les chats ont des besoins nutritionnels très différents.
Certains aliments pour humains sont largement toxiques ou indésirables pour le chien (chocolat, ail, eau de riz...).


QUE SONT LES REGIMES THERAPEUTIQUES ?

Ce sont des régimes ayant pour but de traiter certaines maladies (comme le régime sans sel que respecte l’humain cardiaque). Leur composition est adaptée à chaque maladie, et ils sont parfois indispensables au même titre que les médicaments. Ils ne doivent pas être distribués à votre animal sans prescription vétérinaire.


RAPPELEZ-VOUS QUE VOTRE CHIEN COMPTE SUR VOUS POUR BIEN SE NOURRIR !!

La castration du chien

La castration désigne l’ablation des testicules, lieu de fabrication des spermatozoïdes qui féconderont les chiennes, et des hormones masculines (la testostérone) responsable du caractère parfois dominateur et conquérant du chien mâle.

Une chienne en chaleurs attire, par l’odeur de ses sécrétions vaginales, les mâles du voisinage (presque 2 km pour certaines chiennes !).
Si le chien reste à la maison, il est souvent bien perturbé, pleure tout le temps, ne mange plus, est plus irritable et agressif, tire plus sur sa laisse, obéit moins.
Le mâle rendu fugueur par cette odeur risque de provoquer ou de subir des accidents de la circulation. Il pourra aussi causer des dégâts importants chez le voisin, pour accéder à la chienne, et les bagarres avec les autres mâles également attirés seront nombreuses.

A côté des risques de morsures plus ou moins graves, ces rassemblements de chiens contribuent à la propagation de virus et de bactéries potentiellement grave pour l’homme (rage..), pour le chien lui-même et pour les autres animaux du territoire (rage, parvovirose, maladie de Carré …).

Si le chien est castré (très) jeune, ces comportements sont totalement éliminés. Chez le chien plus âgé, ils sont plus ou moins réduits (le chien garde son odorat !).

La castration (médicale ou chirurgicale) a pour effet de supprimer l’action des hormones sexuelles mâles sur le comportement reproducteur mais autant sinon plus sur les organes hormono-dépendants, le plus important étant la prostate.
En l’absence de testostérone active, la prostate diminue de taille, ce qui réduit les risques d’hernie périnéale, d’hypertrophie de la prostate, très fréquent chez le chien âgé, avec constipation et selles douloureuses, saignement urinaire, et risques de septicémie (fréquent chez le Bouvier) ou d’incontinence urinaire.
La suppression de l’action de la testostérone est également nécessaire en cas de tumeur de l’anus (fréquente chez le Berger Allemand).

L’inhibition de l’action de la testostérone peut être obtenue chirurgicalement par l’ablation des testicules, mais aussi médicalement par injection d’antihormone qui agit pendant quelques semaines,
Cette action courte peut être intéressante pour un chien destiné à la reproduction mais qui va ponctuellement côtoyer des chiennes en chaleurs (vacances, refuge, chasse …). Par contre ces antihormones peuvent accélérer l’évolution d’un éventuel diabète.

La castration chirurgicale supprime aussi bien entendu les risques de tumeur du testicule (fréquent chez le chien cryptorchide), ainsi que la diffusion de maladies héréditaires.

Toutefois le chien est un animal social, avec un statut hiérarchique important, qui dépend de son activité hormonale. Si la castration réduit l’agressivité vis-à-vis des autres chiens et parfois vis-à-vis de l’homme (c’est ce qui a conduit le législateur à rendre obligatoire la stérilisation chirurgicale des chiens de 1ère catégorie, réputés dangereux), la castration tant médicale que chirurgicale modifie l’équilibre hormonal du chien, qui aura plus de mal à changer de « grade » ; Si le chien était dominant, ou si son statut hiérarchique était ambigu, et encore plus s’il souffre de sociopathie, le retour à une vie en société harmonieuse avec les humains sera plus difficile. Il est donc vivement conseillé de ne castrer qu’un chien correctement éduqué et déjà obéissant.

Enfin, la castration tant médicale que chirurgicale favorise la prise de poids. Il est donc capital d’être très strict sur la ration donnée au chien, et de lui procurer assez d’activité physique. La stérilisation chirurgicale est pratiquée sous anesthésie générale de courte durée, et le chien n’est hospitalisé que quelques heures.


Remarques : la vasectomie (section chirurgicale des conduits déférents, qui conduisent les spermatozoïdes du testicule au pénis) rend le chien définitivement stérile sans modifier ses sécrétions hormonales, les testicules restant intacts. C’est une alternative qui peut être intéressant pour certains animaux.

Un implant hormonal peut aussi être injecté sous la peau du chien. Après une petite période (une quinzaine de jours) de libido augmentée, le chien est en repos sexuel quasi complet pendant 6 mois (arrêt de production de sperme, réduction très importante de la libido, diminution marquée du taux de testostérone). Cette technique peut-être utilisée sur un chien futur reproducteur, en prenant garde de ne pas injecter l’implant pendant la période de chaleurs des chiennes du voisinage !

Le brossage des dents

En matière d'hygiène buccale, le brossage des dents représente l'étalon or en la matière. Bien qu'une mauvaise hygiène buccale favorise le développement de plusieurs affections de la bouche (gingivite et parodontite par exemple), peu de propriétaires acceptent de brosser les dents de leur compagnon. Voici comment brosser les dents d'un chat ou d'un chien afin que le soin soit facilement réalisable et moins stressant pour l'animal.

→ Commencez dès le jeune âge : introduisez le concept de brossage des dents à un stade aussi précoce que possible de la vie de l'animal. Mais ne vous inquiétez pas pour autant: on peut faire prendre de nouvelles habitudes à un vieux chien ou chat !

→ Commencez par habituer la bouche de l'animal au contact de votre main et vos doigts. Laissez-le s'habituer à une manipulation de la région de la bouche et du museau. Faites que cette expérience soit aussi agréable que possible, en prêtant à l'animal beaucoup d'attention et en le récompensant. Commencez par des séances de courte durée, et augmentez-la progressivement par la suite. La durée du brossage des dents ne devrait pas dépasser 5 minutes par animal, et l'entraînement ne devrait donc pas prendre plus de 5 minutes non plus. Arrêtez dès que l'animal perd patience et essayez à nouveau plus tard. Terminez toujours la session sur une note positive : jeu, promenade, caresses…

→ L'étape suivante consiste à introduire le dentifrice. Le dentifrice vétérinaire ne sert pas seulement à nettoyer les dents mais est aussi une gâterie savoureuse pour faciliter le processus de brossage. Il convient tout d'abord d'habituer l'animal au goût en introduisant un doigt recouvert d'un peu de dentifrice dans la cavité buccale et en utilisant ce doigt avec douceur comme vous le feriez avec une brosse à dents. Ont peut aussi mettre du dentifrice sur un jouet ou un aliment dur pour que l’animal s’habitue au goût et à la consistance granuleuse du dentifrice. Commencez par les canines et continuez progressivement jusqu'à ce que la totalité de la bouche soit couverte, en vous souvenant de passer le doigt sur les gencives comme sur les dents et de complimenter continuellement le chien, sans omettre de le récompenser.
Ces quelques premières étapes peuvent prendre quelques minutes chaque jour
pendant 2-3 semaines, mais soyez patient : le résultat en vaudra la peine !

→ Vient ensuite l’étape de la brosse à dents. C'est l'action mécanique de la brosse qui assure le nettoyage des dents de l'animal, et cette étape est donc cruciale. Avant d'introduire la brosse à dents dans la bouche de l'animal, humidifiez toujours les poils, placez une raie de dentifrice sur la brosse et pressez fermement pour répartir le dentifrice dans les poils. Vous aurez peut-être à appliquer un peu plus de dentifrice durant le brossage. Tenez la brosse comme si c'était un crayon. Pendant les quelques premiers jours, concentrez-vous exclusivement sur les canines en appliquant un mouvement doux de haut en bas jusqu'à ce que l'animal accepte la brosse.

→ Une fois que l'animal tolère bien ce processus, vous pouvez commencer à utiliser un mouvement circulaire doux et à travailler le long des dents supérieures, des canines aux dents du fond, en brossant chaque dent tour à tour. Toutefois, évitez initialement les dents de devant. Augmentez progressivement la durée du brossage et la pression appliquée sur chaque dent. Quand le propriétaire comme l'animal sont à l'aise avec le brossage des dents supérieures, il est possible de passer aux dents du bas en appliquant la même démarche. La vitesse de cette étape varie grandement d’un animal à un autre, et peut aller de quelques jours à un mois. La majorité de l’accumulation de tartre se produit sur la surface externe des dents, mais il ne faut pas oublier le brossage des surfaces internes. Là encore, souvenez-vous de complimenter l’animal chaque fois que l’occasion s’en présente.

→ L’étape finale consiste alors à brosser les dents de devant de l’animal. Chez le chien, il convient de placer le majeur sur le museau de l’animal et l’index entre les narines et la bouche en veillant à ne pas interférer sur la respiration, le pouce étant positionné sur la lèvre inférieur. Vous serez ainsi en mesure de contrôler la tête et la bouche de l’animal et de brosser les dents de devant selon un mouvement de haut en bas. En ce qui concerne les chats, placez délicatement la paume de la main sur la tête de l’animal tout en maintenant la mâchoire supérieure avec le pouce et l’index.

L'insuffisance cardiaque

Votre chien souffre d’insuffisance cardiaque. Le traitement prescrit ne le guérira pas mais l’aidera à vivre mieux et beaucoup plus longtemps.
En administrant chaque jour ses médicaments à votre compagnon, vous jouez un rôle essentiel dans la prise en charge de sa maladie et donc dans l’allongement de son espérance de vie.


Le mauvais fonctionnement du cœur de votre chien explique les symptômes que vous aviez ou auriez constatés à votre domicile: une toux ou des difficultés respiratoires, une fatigue, une intolérance à l’effort voire des syncopes ou une perte de poids.
En effet, le cœur, qui est un muscle particulier, joue le rôle d’une pompe qui fait circuler le sang dans tout l’organisme. S’il fonctionne mal, dans un premier temps, vous ne remarquez rien. Le seul signe de cette atteinte réelle mais insoupçonnée du cœur est la présence d’un souffle cardiaque lors de l’auscultation. Par la suite, les anomalies s’aggravent et les symptômes commencent à apparaître, d’abord lors d’un effort prolongé ou intense, puis à l’occasion d’un effort anodin (comme se lever le matin) ou de courte durée.


En fait, tout se passe comme si son cœur était de moins en moins capable de s’adapter à l’activité de votre chien. Votre compagnon vous semble paresseux et ce symptôme vous a amené à consulter. Le traitement quotidien prescrit vise à rééquilibrer le mauvais fonctionnement de son cœur et lui permettre de s’adapter aux différentes activités de votre chien. Ce traitement a aussi pour objectif de freiner l’évolution de la maladie.


SOUVENT, LA TOUX CONSTITUE LE PREMIER SIGNE D'APPEL


Elle est provoquée par une compression de la trachée et des bronches. Soit le cœur, plus volumineux, appuie sur ces structures (toux dite cardiogénique), soit une partie du sang stagne dans les poumons car le cœur n’arrive plus à le faire circuler hors de ce territoire : c’est l’œdème pulmonaire.
Cet œdème limite les échanges gazeux au niveau du poumon donc le sang s’appauvrit en oxygène. De plus, le cœur pompant difficilement, il le distribue mal aux organes. Un apport sanguin diminué et moins riche en oxygène entraîne une fatigue progressive. Les déplacements de votre chien deviennent de plus en plus restreints, aboutissant parfois à des malaises, ou syncopes, lors d’efforts brusques et soudains.
De même que le cœur élimine moins bien le sang des poumons, il pompe également moins bien le sang de l’abdomen et la partie liquide de ce sang s’accumule entre les organes abdominaux. Cet épanchement, appelé ascite, appuie sur la cage thoracique, comprime les poumons et accentue encore les difficultés respiratoires.


L’INSUFFISANCE CARDIAQUE DE VOTRE CHIEN PEUT AVOIR DEUX ORIGINES DIFFERENTES


Le cœur est constitué de 4 cavités : deux oreillettes et deux ventricules, que le sang traverse toujours dans le même sens : oreillette droite, ventricule droit, poumons, oreillette gauche, ventricule gauche, puis aorte et l’ensemble des autres organes et retour vers l’oreillette droite. Des portes étanches appelées valves, présentes entre oreillette et ventricule, empêchent tout reflux de sang – ou régurgitation – vers l’oreillette.


Les chiens de petite taille sont plutôt prédisposés à une anomalie des valves appelée endocardiose. Celles-ci perdent leur étanchéité. Le sang reflue dans l’oreillette qui se dilate progressivement suite à une sur-pression.
Ce reflux se détecte par la présence d’un bruit surajouté à l’auscultation, appelé souffle cardiaque.

En revanche, chez les chiens de grande taille, l’insuffisance cardiaque est plutôt due à une faiblesse du muscle cardiaque qui se contracte moins bien et éjecte le sang plus faiblement. Ses cavités se dilatent et le cœur grossit – d’où la silhouette volumineuse qui apparaît parfois sur les radiographies : il s’agit d’une cardiomyopathie dilatée.
Dans les deux cas, le sang circule mal dans l’organisme et, afin de compenser ce défaut d’apport nutritif, le volume sanguin et la tension artérielle augmentent. Pour ce faire, le rein joue un rôle fondamental d’une part en récupérant l’eau et le sel, d’autre part en diminuant le diamètre des vaisseaux sanguins (phénomènes de vasoconstriction).


A court terme, ce mécanisme est bénéfique mais à long terme, un cercle vicieux s’installe : le cœur travaille encore plus pour pomper ce surplus sanguin et le faire circuler à travers des vaisseaux plus étroits. L’insuffisance cardiaque s’aggrave.
Le traitement que vous donnez chaque jour à votre chien permet de rompre ce cercle vicieux. Plus le traitement est commencé tôt, plus la phase sans symptômes ou avec des symptômes modérés durera longtemps, et plus longue sera l’espérance de vie de votre animal.


LE TRAITEMENT AGIT A PLUSIEURS NIVEAUX


Au niveau du cœur, il renforce les contractions et rend le travail de pompe plus efficace. Concernant le rein, il limite la rétention de sel et d’eau et prévient la vasoconstriction (donc l’hypertension artérielle), ce qui soulage encore le muscle cardiaque. Le cercle vicieux est interrompu, les symptômes régressent voire disparaissent ; votre chien retrouve son allant et sa joie de vivre. En plus de ce traitement médicamenteux, pensez à réduire son activité physique à des balades courtes et tranquilles.

Penser quotidiennement au traitement de son chien, c’est prolonger sa vie, chaque jour un peu plus.
L’insuffisance cardiaque est une maladie qui nécessite un traitement journalier, la vie durant, car toute interruption remettra le fameux cercle vicieux en marche, précipitant ainsi la rechute suivante. En effet, l’insuffisance cardiaque ne se guérissant pas, votre chien vivra des périodes critiques : œdèmes pulmonaires, syncopes, crises d’insuffisance rénale aiguë … mais le traitement permet de retarder la survenue de ces crises – qui se produiront tôt ou tard, quelle que soit la qualité du traitement – et d’en récupérer ensuite plus facilement.



Un suivi régulier et un traitement quotidien sur le long terme, c’est l’assurance de vivre davantage de jours heureux en compagnie de votre chien ….

Passer les frontières avec son animal

Dans tous les cas l’animal voyageur doit être accompagné de son passeport européen pour carnivore de compagnie (disponible à la clinique) et de son certificat de vaccination contre la rage.


VOYAGE DANS L’UNION EUROPEENNE (y compris Suisse, Andorre, Croatie, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Vatican)
(sauf Irlande, Suède, Grande Bretagne, Malte ; Territoires d’Outre Mer) :

Animal âgé de plus de 3 mois
Animal identifié (puce électronique ou tatouage)
Certificat de vaccination antirabique en cours de validité
Passeport pour carnivores


VOYAGE EN SUEDE, IRLANDE, GRANDE BRETAGNE ET MALTE :

Animal âgé de plus de 3 mois
Animal identifié (puce électronique)
Certificat de vaccination antirabique en cours de validité
Passeport pour carnivores
Prise de sang pour dosage d’anticorps antirabique à taux supérieur à 0.5 UI/ml (1 mois après rappel de vaccination, 6 mois au moins avant le passage de frontière)
Certificat de traitement antiparasitaire (48 h à 24 h avant le passage de frontières)
Attestation de résidence
Ces 3 dernières exigences étant du ressort des seuls pays de destination, il est nécessaire de s’informer des mesures en vigueur auprès des ambassades en France de ces états.


VOYAGE DANS LE RESTE DU MONDE et T.O.M.

Sont nécessaires pour pouvoir revenir en France avec son animal :
Animal âgé de plus de 3 mois
Identification par tatouage ou puce électronique
Certificat de vaccination antirabique en cours de validité
Passeport pour carnivores
Prise de sang pour dosage d’anticorps antirabique (taux supérieur à 0.5UI/ml), réalisé au moins trois mois avant l’entrée (ou le retour) en France. Certains pays sont dispensés de dosage d’anticorps : se renseigner auprès du Ministère de l’Agriculture (www.agriculture.gouv.fr) ou des Services Vétérinaires du Doubs (tel 03.81.60.74.60, courrier électronique DDSV25@agriculture.gouv.fr )


Sont nécessaires pour entrer dans ces différents pays :
Se renseigner auprès de l’Ambassade du pays de destination, les contraintes étant du seul ressort de chaque état et variables au cours du temps.


http://www.vet-alfort.fr/ressources/anivoyage

Votre chien mordille sans se contrôler

On appelle auto-contrôles la capacité du chien à coordonner et ajuster ses mouvements, en particulier la contraction de ses mâchoires, et à ne pas se laisser emporter par l'excitation. Dans des conditions habituelles, l'acquisition de cette aptitude se fait lors des jeux entre les chiots de la portée, sous le contrôle de la mère ou de tout chien adulte équilibré et vacciné. Idéalement c'est un chien qui assure la communication nécessaire pour que le chiot "apprenne à s'arrêter", ceci entre 4 et 12 semaines, lorsque son système nerveux termine son développement. A 3 mois au plus tard, il doit savoir se calmer seul, et attraper avec la gueule sans serrer. Si vous pouvez mettre votre chiot en contact avec un chien, laissez-le contrôler la situation sans intervenir, observez comment il s'y prend pour pouvoir ensuite imiter ses attitudes.


- L’acquisition des autocontrôles est le fondement de tout comportement social du chien, et leur apprentissage est donc indispensable avant toute vie sociale de l’animal.


- Le chiot passe ainsi du stade « tu me touche, donc je crie (ou je te mords !) » au stade « tu me touches, je n’ai pas mal, donc je ne crie pas ».


- Le défaut d’apprentissage des autocontrôles conduit toujours à un état pathologique, qui peut présenter 3 formes (hyperactivité, peurs paniques, nervosité excessive permanente).


A 3 mois, le chiot doit parfaitement se contrôler. A 6 mois ça ne sera plus possible : il convient donc dès maintenant de lui apprendre à se contrôler !


COMMENT FAIRE ?


- Il s'agit d'apprentissage, d'éducation, et non de punition ou de soumission. Lors des manœuvres vous devez être aussi calme et constant que possible afin de bien contrôler vos messages et leur cohérence, et assurer une bonne compréhension par le chiot : l'objectif est de lui apprendre le calme et la maîtrise de soi, donnez-lui l'exemple.


- Lorsque le chien commence à s'exciter dans le jeu, ou à mordre trop fort, avant de ressentir de la douleur, poussez un cri retentissant "aïe !" ou "non !", qui doit bloquer le chiot, puis basculez-le sur le dos, Maintenez-le fermement avec souplesse, sans parler ni le regarder. Ne tenez pas compte de ses cris éventuels, immobilisez-le jusqu'à ce qu'il se détende (voire s'endorme...), puis retirez doucement vos mains, sans le stimuler, et cessez toute interaction pendant 5 minutes.

- Cette manœuvre doit être effectuée au départ 20 fois par jour, par chaque adulte de la famille. Plus la détente est obtenue rapidement, moins on a besoin de le faire, l'ordre sec "non !" assurant progressivement le rôle de signal d'arrêt (parfois même le chiot se couche spontanément en l'entendant…).

- Si le chien aboie exagérément, ou s'accroche aux vêtements, saisissez son museau en arrière de la truffe (lorsque la mère procède à cette manœuvre, elle saisit le museau entre ses dents), et, sans prononcer un mot, serrez-le jusqu'à ce que le chiot gémisse. Lâchez dès le cri du chiot (il le fera bien avant d'avoir mal), et cessez d'interagir avec lui quelques minutes.

- Faire jouer le chiot avec un chien adulte éduqué et équilibré.


QUE FAUT-IL EVITER ?

- Eviter les jeux de balle ou tout objet roulant, ils entretiennent l'excitation ; préférer des objets qui s'immobilisent, imposant au chiot un ajustement de ses gestes.

- Interdire tous les jeux de tiraillement, où chacun des partenaires tire de son côté : le chiot apprend à serrer plus fort, c'est l'opposé de notre objectif.

- Dans les jeux de rapport d'objet, ne saisissez pas l'objet et ne poursuivez pas le chiot, le jeu ne continue que s'il arrive à lâcher l'objet spontanément.

- Ne le laissez pas mordre sous prétexte qu'il "fait ses dents", il peut mâchonner des objets appropriés et non vos bras ou vos vêtements…

- N'attendez pas que le chien apprenne spontanément en grandissant : plus il est âgé, plus l'apprentissage est difficile !

- Evitez de vous mettre en colère, punir, crier ou frapper : cela augmente l'excitation du chien.


Une fois que le chiot a appris à se contrôler, il peut se coucher sur le dos immobile pour indiquer à son partenaire qu'il accepte son autorité, ceci s'appelle une posture d'apaisement ou de soumission, et constitue un code connu de la majorité des chiens ; ainsi votre chiot saura éviter de provoquer un autre chien, et reconnaître un chien qui utilise ce message. La capacité à émettre ces signaux est un élément fondamental de la communication et de la hiérarchie canine.

Votre chatte attend une portée

LE DEROULEMENT DE L'ACCOUCHEMENT


Avant la naissance, placez une boîte de carton assez grande, contenant de vieilles couvertures ou de vieux draps, dans une pièce calme, idéalement dans un placard, pour que la mère s’y installe plutôt que de choisir votre duvet pour mettre bas! Il est préférable de laisser la litière, les aliments et l’eau hors de la boîte. Évitez surtout de placer un bol d’eau dans la boîte, à proximité des chatons, puisque ces derniers peuvent glisser dans l’eau et prendre froid.


La mise bas dure en général quelques heures seulement chez la chatte. Au moment de la naissance, il est important de ne pas déranger la mère. Laissez-la prendre soin des nouveau-nés et les nettoyer sans intervenir. Il n’est pas nécessaire de vous dépêcher de changer les draps, par exemple. En évitant de manipuler les chatons pendant les 24 ou 48 premières heures suivant une naissance normale (sauf pour effectuer un bref examen afin de déceler les malformations congénitales), vous offrez à votre chatte un milieu paisible qui rehausse sa capacité de soigner ses petits et lui permet de terminer la mise bas dans le calme. Dans de rares cas il sera nécessaire d’aider à la naissance d’un chaton trop gros, malformé ou en mauvaise position.

La chatte est une mère attentive; à part le fait d’habituer les chatons à la présence humaine en les manipulant doucement, l’intervention de votre famille n’est pas vraiment nécessaire. La chatte nettoie la boîte et les chatons, à qui elle enseigne à utiliser la litière, en plus de les nourrir et d’en prendre soin. Il peut être utile de peser les chatons tous les deux jours, à l’aide d’une petite balance de cuisine pour évaluer leur croissance, mais essayez de ne pas les éloigner de leur mère pendant une longue période, car cet éloignement pourrait stresser la mère et le chaton.

QUELS SONT LES SOINS A DONNER AUX CHATONS JUSQU'AU SEVRAGE ?

Durant les quatre premières semaines, la chatte nourrit ses chatons à volonté. Si elle ne produit pas assez de lait, vous entendrez les chatons gémir, ils seront agités ou faibles et, leur réflexe de succion étant peut être insuffisant, et ils ne prendront pas de poids. Le gain normal est de 10 grammes par jour.

Si un chaton est très faible, il s’alimente et bouge peu, et il finira rapidement par souffrir de sous-alimentation et de déshydratation. Dans les cas graves, la température du corps chute. Les chatons dont la prise de poids est anormale ou qui présentent des anomalies devraient être examinés le plus tôt possible par un vétérinaire, car ils ont peu de réserves et peuvent décliner rapidement. Si les mamelons de la mère semblent enflés ou rouges, s’il s’en écoule des sécrétions anormales, si la mère présente des pertes prolongées des voies génitales, ou si elle ne se nourrit pas et n’allaite pas suffisamment ses chatons, faites-la examiner sans retard. En général, les chattes sont en bonne santé et vigoureuses à l’époque de la naissance, mais il arrive que des interventions s’imposent.


À partir de l’âge de quatre semaines, offrez de la nourriture aux chatons. Choisissez des croquettes de bonne qualité pour chatons auxquelles vous aurez ajouté de l’eau, cette nourriture aura d’ailleurs été servie à la chatte depuis 2 semaines afin de lui apporter assez de calories pour nourrir sa portée. Servez la nourriture dans un plat peu profond, pour que les petits puissent l’atteindre facilement. Si certains chatons ne s’intéressent pas à la nourriture, mettez-en un petit peu sur leurs lèvres et placez-les près du bol pour qu’ils prennent eux-mêmes de la nourriture. Jusqu’au sevrage, les chatons digèrent bien le lait, mais il n’est pas nécessaire de leur en donner. Laissez les chatons manger à volonté. À l’état sauvage, les chats sont des grignoteurs et ils s’alimentent plusieurs fois par jour.

Veillez à ce que les chatons ne soient pas sevrés avant l’âge de six semaines, car il peut être très exigeant d’avoir à les nourrir, et ils risquent davantage d’avoir une mauvaise santé et d’être moins sociables avec leurs congénères.

Il est important de manipuler les chatons régulièrement, voire chaque jour si c’est possible, une fois que la routine de la mère est bien établie. Cette manipulation est particulièrement importante entre le moment où ils ouvrent les yeux et le sevrage, pour les habituer au contact humain. Le fait de les tenir, de leur parler doucement et de les caresser est un bon moyen de leur apprendre à connaître les humains et à leur faire confiance. Dans tous les cas ils ne seront pas séparés de la mère avant l’âge de 12 semaines, afin qu’elle leurs apprenne à contrôler leurs morsures et leurs griffures. Ils pourront alors être vaccinés et identifiés avant de changer de maître, conformément à la loi. Dés que les chatons se nourrissent seuls, ils seront vermifugés, et le traitement antiparasitaire sera ensuite renouvelé toutes les 3 semaines jusqu’à l’âge de 6 mois.

La prévention du syndrome dilatation-torsion d'estomac

Le syndrome dilatation-torsion de l’estomac, toujours mortel sans traitement chirurgical d’urgence (intervention de pronostic toujours réservé), touche essentiellement les grands chiens. Il se traduit par des efforts pour vomir, de la salivation, un ventre très ballonné (qui résonne comme un tam-tam si on tapote avec le doigt), et très vite une dégradation importante de l’état général du chien.


Si toutes ses causes ne sont ni connues ni maitrisables, quelques règles de vie permettent d’en réduire la fréquence :

- Donner la ration en 2 ou 3 repas par jour à heures fixes.

- Le chien doit être calme pendant 30-45 minutes avant le repas et être calme et sans activité physique dans les 2 heures qui suivent le repas.

- Donner une ration assez énergétique pour limiter le volume du repas : l’alimentation ménagère, l’alimentation humide (boîtes et « soupes » sont à réduire voire à supprimer).

-Réduire la vitesse d’ingestion : croquettes de grande taille, ou gamelles particulières très larges ou très hautes ou à fond bombé.

- Limiter la compétition alimentaire entre chiens (repas séparés ou hiérarchie claire et stable).

- Vermifugation très régulière (tous les trimestres au minimum).

- Diète complète pendant 12 à 24 h en cas vomissements.

- Eau de boisson à température ambiante (ou tiède l’hiver).

- Pas de repas en cas d’orage ou de menace d’orage.

Les parasites externes

Votre animal, chat ou chien, héberge très souvent et à votre insu des hôtes indésirables : les parasites.
Les conséquences de cette pression parasitaire ne sont pas négligeables tant pour votre animal que pour vous même.
Il existe deux grandes catégories de parasites :

→ les parasites externes qui vivent et se nourrissent sur la peau de votre animal, notamment les insectes et les acariens.

→ les parasites internes, principalement les vers, présents dans différents organes, ou dans le sang, et qui spolient également votre chat ou votre chien.


Nous parlerons ici des principaux parasites externes.
La présence de parasites externes n’est pas liée à un défaut d’hygiène, mais ne dépend que du mode de vie de votre animal ; il en est de même avec les parasites externes les plus fréquents chez l’Homme, poux et moustiques.


LES PUCES

Ce sont des insectes très fréquemment rencontrés chez les chats et les chiens.

*L’adulte, qui vit presque exclusivement sur votre animal, le pique pour se nourrir de son sang. Ces piqûres peuvent engendrer des allergies graves et difficiles à traiter.
La présence de puces est également fatigante pour l’animal qui se gratte, se lèche, se mordille, s’énerve…
*Les puces femelles pondent des centaines d’œufs qui tombent chez vous sur le sol.
*les œufs se transforment en larves puis nymphes dans votre moquette, tapis, parquet, canapé…
Le développement des formes nymphales en adultes (le cycle de la puce est alors bouclé), exige des conditions précises de température et d’humidité, réunies presque toute l’année, et particulièrement à l’automne lorsqu’on relance le chauffage

Pensez donc à protéger votre animal contre les puces toute l’année.
Dans certains cas, la protection du seul animal ne suffit pas, et on traitera simultanément son environnement.




LES AGENTS DE GALES ET APPARENTES

Ce sont des acariens (ils possèdent 4 paires de pattes comme les araignées), qui se nourrissent de débris cellulaires ou de cérumen.
Les gales du corps (contagieuse à l’Homme), la gale des oreilles très fréquente chez le chat et le chien, et les pseudogales (aoûtats) sont à l’origine d’importantes démangeaisons (encore appelé prurit) chez votre animal. Ce prurit infernal s’explique par le creusement de véritables galeries dans l’épiderme par les agents de la gale du corps, et par l’inflammation qu’ils provoquent.
Point commun de toutes ces gales, leur traitement est long : les traitements disponibles étant inactifs sur les œufs et/ou les larves, il est nécessaire de traiter l’animal jusqu’à éclosion de tous les œufs et maturation de toutes les larves, soit quelques semaines.


AUTRES ACARIENS, LES TIQUES

Elles viennent occasionnellement sur votre animal pour se nourrir de sang. Le reste du temps, on les trouve dans l’herbe, en sous-bois, lisière de forêt…elles se décrochent seules à la fin d’un repas qui dure 3-4 jours puis digèrent leur repas sanguin avant de chercher un autre hôte.
La présence de tiques est très saisonnière, et dépend du cycle de la végétation et de la température.
Visibles à l’œil nu, on peut facilement les enlever, à l’aide d’un crochet spécial si elles sont peu nombreuses. Si toutefois elles sont présentes en quantité importante ou si leur présence est très fréquente, il faudra envisager une solution pour empêcher de manière durable leur fixation sur l’animal : shampoings, colliers, pipettes, aérosols présentent tous des avantages et des inconvénients qui varient selon le mode de vie de votre animal.


LES MALADIES TRANSMISES PAR LES PARASITES EXTERNES

En plus de leur action nocive directe sur la santé de votre animal, les parasites externes sont susceptibles de transmettre à votre chat et à votre chien différentes maladies dont les plus fréquentes sont le ténia à dipylidium –parasite du tube digestif du chat et du chien-, la maladie de Lyme –responsable de troubles musculaires chez le chien et de très graves troubles musculaires articulaires et nerveux chez l’Homme-, la piroplasmose –maladie des globules rouges du chien souvent mortelle-.
Pour mémoire, il est possible de vacciner les chiens contre ces deux dernières maladies.

Une prévention régulière et efficace de l’infestation par des parasites externes a donc également un effet bénéfique sur la santé générale de votre animal.

L'otite externe

L’otite externe est l’inflammation du conduit auditif externe, qui va du pavillon de l’oreille au tympan.

Cette inflammation, très fréquente, est liée à la prolifération dans le cérumen de parasites (gale d’oreille), de levures, de bactéries ; parfois un corps étranger (épillet de graminée fréquent l’été dans le Sud…) est responsable d’une douleur subite et très vive. Dans les stades débutants, seul le cérumen est produit en trop grande quantité.

L’otite externe peut être une maladie simple, guérissant rapidement avec un traitement adapté (corps étranger, gale d’oreille) ; mais bien souvent l’otite n’est que le reflet (et parfois le seul symptôme) d’une maladie générale de la peau, qui évolue vite vers une maladie chronique persistante ou accompagnée de nombreuses rechutes.



L’otite externe a donc de nombreuses causes, mais les symptômes sont souvent identiques : tête penchée, augmentation du cérumen dans les plis du cartilage auriculaire, démangeaisons, plaintes ou grognements de l’animal lors de la manipulation de l’oreille voire agressivité de l’animal, écoulement de pus, mauvaise odeur.

Seul l’examen clinique et à l’otoscope, associé si besoin à un contrôle microscopique du cérumen, permet de reconnaître le type d’otite impliqué, son origine, et par conséquent le traitement à court terme de l’animal (et obligatoirement des autres animaux de la maison en cas de gale d’oreille, très fréquente chez le chat) et surtout à long terme afin de réduire les récidives, quasi systématiques dans certaines maladies (atopie …).



Dès le plus jeune âge de votre animal, des soins hygiéniques réguliers l’habituent au traitement qui sera nécessaire en cas d’otite.
Mais surtout ces soins réguliers (tous les mois, toutes les semaines suivant les oreilles de votre animal) évitent de nombreuses otites, et permettent un dépistage précoce et un traitement rapide de toute situation anormale.
Au minimum tous les mois, et après chaque bain, les oreilles sont examinées, épilées, nettoyées avec une solution auriculaire adaptée, afin d’éviter l’accumulation de cérumen et la macération de celui-ci dans le conduit auditif.

Le conduit auditif du chat et du chien forme un L, la branche verticale s’ouvrant sur l’oreille, la branche horizontale se terminant au tympan.


De ce fait, il ne faut surtout pas utiliser de coton tige, qui pousse le cérumen dans l’angle du conduit auditif.
L’instillation d’une solution auriculaire suivie d’un massage de la base de l’oreille permet de décoller cérumen et débris qui sont éliminés quand l’animal secoue la tête, ou qui sont essuyés au bord de l’oreille avec un coton ou une compresse.

La malpropreté du chat

La malpropreté du chat se caractérise par une libération d’urine en dehors des lieux appropriés. Cela comprend le marquage urinaire et l’élimination en dehors du bac. Le marquage urinaire est la conséquence du comportement territorial du chat (contrairement au chien qui a un comportement social). L’élimination de l’urine (miction) sert à vidanger la vessie pleine et est indispensable à la vie.
Lors de marquage, le chat –mâle ou femelle- est debout, la queue droite et il produit une faible quantité d’urine en jets horizontaux sur un support vertical. La miction s’accompagne de miaulements, d’une forte tension émotionnelle et se termine sans recouvrement des urines.
Pour l’élimination, le chat est accroupi. Le volume d’urine est en général plus important et le support, de texture meuble, est horizontal. La miction ne s’accompagne pas de miaulements. La séquence débute par du grattage et se termine par le recouvrement des urines.


LE MARQUAGE EST LIE A LA PRESENCE DE « L’AUTRE »

Le marquage urinaire, en association avec le grattage et le marquage facial, permet au chat de construire son environnement. Que sa signification soit sexuelle ou qu’il s’agisse de la « marque d’entrée » dans certains champs territoriaux, il est avant tout lié à la présence de « l’autre ».
Toute désorganisation du territoire peut être à l’origine de marquage urinaire :

- Disparition des phéromones de familiarisation (marquage facial), par exemple lors de nettoyage, d’un renouvellement de la peinture, d’un déménagement, d’un déplacement de mobilier ;
- Intrusion ou proximité d’un intrus dans la maison (qu’il s’agisse d’un chat, d’un homme ou d’un chien). Il faut ainsi faire attention aux chats qui pénètrent dans les lieux par la chatière en l’absence des propriétaires, mais également à ceux qui restent dehors tout en étant visibles de l’intérieur (par une porte ou une fenêtre) ;
- Surpopulation ;
- Anxiété : inadaptation du milieu de vie, mode de distribution alimentaire erroné.


Le traitement consiste à éliminer la cause primitive et à réorganiser le territoire.
Dans un premier temps, une restriction de l’espace –un petit territoire est plus facile à structurer- peut permettre une amélioration rapide.
L’utilisation d’un analogue des phéromones faciales est une aide précieuse (diffuseur ou vaporisateur).
Dans certains cas de détresse, le recours à un anxiolytique ou un anti-dépresseur peut se révéler utile.


ELIMINATION

Tout trouble de l élimination doit faire l’objet d’un examen clinique. En effet, dans de nombreux cas, le chat malpropre présente des troubles organiques (cystite, calculs urinaires, insuffisance rénale), même en l’absence de tout autre signe clinique que la malpropreté.
Par ailleurs, le chat utilise naturellement plusieurs lieux d’élimination, avec comme exigences l’accès à un endroit calme et propre, et la présence d’un support meuble permettant le grattage et l’enfouissement. Ainsi, lorsque l’animal n’a pas voulu ou pas pu aller dans sa caisse ou à l’extérieur, et a été conduit à uriner dans un lieu inadéquat pour le propriétaire, mais adapté pour lui, il peut en faire un lieu d’élimination secondaire, voire principal, sans présenter le moindre trouble. Les couettes de lit et les tas de linge sont des exemples parfaits.
Le traitement consiste alors à soigner l’éventuelle cause organique (urinaire, rénale, articulaire, etc.), à faire disparaître les raisons qui ont poussé le chat à uriner ailleurs, à réorganiser le ou les lieux d’élimination. Dans tous les cas, on laissera à disposition des bas à litière (plus d’un par chat et par étage d’habitation) très régulièrement nettoyés. L’urine du chat étant en général stérile, il ne faut pas utiliser de Javel pour nettoyer ces urines, car l’odeur de Javel incite le chat à uriner ! Au contraire, on pulvérisera sur le lieu de malpropreté, après l’avoir nettoyé, un désodorisant ménager, dont l’odeur masquera pour le chat l’odeur de sa propre urine.

Les tumeurs mammaires

Votre animal présente une « tumeur » sur une mamelle. C’est peut-être une tumeur cancéreuse évolutive, mais ce peut être aussi, et c’est beaucoup plus fréquent, un nodule tout à fait bénin.

Malheureusement la mammographie n’existe pas pour nos compagnons à 4 pattes. Aussi il est prudent de consulter rapidement lorsqu’on sent une « boule », même petite, en caressant son animal.

Chats et chiens, mâles et femelles, ont 10 (parfois 8 ou 12) mamelles totalement indépendantes les unes des autres. Chaque mamelle est composée du tissu sécréteur du lait, entouré d’un tissu conjonctif de soutien.
La croissance des glandes mammaires commence au moment de la puberté, sous l’action des hormones sexuelles, et se poursuit à chaque cycle, tout au long de la vie. Le tissu conjonctif périphérique, quant à lui, est autonome, comme celui de la peau de dos par exemple.

En cas d’apparition d’un nodule sur une mamelle, il convient de l’enlever rapidement car hormis quelques réactions du tissu mammaire au moment des chaleurs, il ne se résorbera pas et grossira, peut être très lentement, peut être très rapidement de manière subite. Et il est toujours plus facile d’enlever une petite masse sur un animal encore jeune qu’une grosse tumeur sur un animal plus âgé.

La nature cancéreuse ou bénigne, stable ou évolutive d’une lésion ne peut, en médecine vétérinaire, se déterminer qu’a posteriori en analysant la tumeur opérée. Il est donc nécessaire d’envisager le pire, pour souvent avoir de bonnes surprises.

Une radiographie du thorax est indispensable avant l’intervention, elle permet de vérifier l’absence de métastases d’une éventuelle tumeur cancéreuse, et permet d’évaluer le risque anesthésique. L’analyse de la tumeur après l’opération permet de préciser les risques de récidives et l’intérêt d’éventuels traitements préventifs (stérilisation chirurgicale, chimiothérapie …)

Pour limiter les risques de récidives locales, il est parfois nécessaire d’enlever en même temps d’autres mamelles que celle porteuse d’une tumeur : d’éventuelles cellules tumorales ont pu diffuser vers l’avant ou vers l’arrière, et ce même si la tumeur est petite : il est impossible de savoir avant analyse si une tumeur est bénigne ou cancéreuse.

S’il n’est jamais trop tard pour bien faire, il est toutefois plus simple, moins douloureux et moins risqué d’enlever à un animal un petit nodule plutôt qu’une grosse tumeur qui est déjà devenue adhérente, alors que l’animal a vieilli et souffre de sa maladie tumorale.

Les tiques

Il existe plusieurs espèces de tiques en France. On les trouve aussi bien dans les bois ou en lisière de forêt que dans les champs, les parcs, les jardins, ou en ville.
L’activité des tiques est très liée au climat. Les périodes douces du printemps et de l’automne sont les plus risquées pour votre animal et pour vous-même.
Elles pondent jusqu’à 5 000 œufs. Les tiques que vous repérez sur votre animal sont déjà au stade adulte et ont donc déjà agi sur sa santé.
La lutte est difficile car les tiques n’effectuent que de brefs séjours sur votre chien ou votre chat.



UNE REELLE MENACE POUR LA SANTE DE VOTRE ANIMAL

Les tiques vivent aux dépends soit d’animaux sauvages : rongeurs, reptiles, oiseaux, chevreuils, soit d’animaux domestiques : vaches, chevaux, chats, chiens. Elles peuvent éventuellement s’accrocher sur l’homme. Les tiques « chassent » à l’affût : elles se fixent sur les végétaux et se laissent tomber sur leur hôte lorsque celui-ci passe.
Les tiques se fixent préférentiellement dans une zone à peau fine grâce à leur rostre ou « mâchoire » qui perfore la peau. C’est à la fin du repas de sang qui dure de 2 à 25 jours, que les tiques transmettent éventuellement les agents responsables de maladies.
La morsure de tique est à l’origine d’une réaction locale évoluant parfois en nodule cutané qui met plusieurs jours à disparaître. Cette lésion peut évoluer en abcès.
Lors de nouvelles morsures de tiques, une réaction de type allergique peut apparaître.



LES TIQUES TRANSMETTENT DES MALADIES AUX CHIENS

- L’ehrlichiose : cette pathologie très grave est de plus en plus diagnostiquée en France. Elle est due à un parasite sanguin qui colonise les globules blancs du chien. Les symptômes peu évocateurs (fièvre, anémie, abattement …) sont parfois associés à des signes plus caractéristiques : hématomes, hémorragies.

- La piroplasmose : c’est une maladie mortelle due à un parasite sanguin, le piroplasme (ou babésia) qui provoque l’éclatement des globules rouges. Les premiers symptômes rencontrés sont, une semaine après la morsure de tique, une grande fatigue et souvent une température élevée et des urines très colorées. Elle existe un peu partout en France, selon une répartition non homogène.

- Elles peuvent transmettre à l’homme et aux chiens une maladie rare mais grave, la maladie de LYME. Celle-ci provoque des arthrites accompagnées de fortes fièvres et d’une grande fatigue. Elle est présente dans notre région.


L’HOMME N'EST PAS EPARGNE

Lors de promenades, de travaux agricoles, de jardinage ou lors de la chasse, vous risquez d’être en contact avec des tiques qui sont parfois porteuses de maladies. Votre médecin connaît ces différentes maladies et leur importance dans votre région d’habitation ; n’hésitez pas à évoquer avec lui vos antécédents de morsures de tiques, voire les lésions de peau que vous avez pu observer.


LUTTEZ CONTRE ELLES POUR PROTEGER VOTRE ANIMAL !

Une vraie stratégie de lutte vaut mieux que des traitements ponctuels inadaptés.
Tant que les parasites n’ont pas été éliminés, les risques pour la santé de votre animal sont toujours présents.
En choisissant vous-même le traitement, vous lui faites prendre le risque supplémentaire qu’il lui soit néfaste, voire toxique selon son état de santé et ses caractéristiques (âge, poids).


SE DEBARRASSER DES TIQUES

La lutte contre les tiques repose sur :
- l’emploi d’antiparasitaires externes performants, capables de tuer les tiques rapidement (moins de 48 heures). L’antiparasitaire doit avoir une action prolongée chez votre animal quel que soit son mode de vie : la tique est l’un des parasites les plus difficile à tuer.
- Une inspection régulière de votre animal, surtout lors du retour de promenade. Les tiques éventuellement présentes sur votre animal seront retirées avec soin, en prenant garde de ne pas écraser ni rompre la tique, ce qui augmenterait le risque de transmission de maladie. Il ne faut pas laisser le rostre de la tique dans la plaie. Il existe des crochets d’emploi très simple pour un retrait parfait et en douceur de la tique.

Vacciner votre chien contre la piroplasmose et/ou la borréliose de Lyme !

Le pelage de votre animal

La peau et le pelage du chien et du chat ont besoin de soins réguliers, d’autant plus
fréquents que le poil de l’animal est long et abondant.
Le maître doit prendre l’habitude d’observer le pelage de son animal et doit en
connaître tous les aspects normaux, afin de pouvoir détecter rapidement tout anomalie
de la peau ou du poil. Il ne faut pas hésiter à rebrousser les poils d’un animal (qui doit se laisser manipuler sans manifester d’hostilité ou de crainte) pour voir la peau et déceler l’éventuelle présence de plaies, de pellicules (squames) ou de parasites. En cas d’anomalies ou de doute, on présentera sans tarder l’animal à un vétérinaire.


LES SHAMPOINGS

La plupart des chiens n’ont jamais vraiment besoin de prendre des bains. Tout ce dont ils ont besoin est un brossage régulier.

La peau humaine est très différente de celle des animaux qui est beaucoup plus mince, ne présente pas de glandes sudoripares, et dont le pH est différent. Par conséquent, la peau des chats et des chiens est beaucoup plus sensible que celle des humains. Il ne faut jamais utiliser des shampoings destinés aux humains, même aux bébés, ni des shampoings à pH équilibré.
La plupart des problèmes sont causés par un rinçage insuffisant. Si vous n’êtes pas sûrs d’avoir suffisamment rincé le poil de votre chien, rincez-le une fois de plus.


LA MUE

La croissance du poil des chiens et des chats n’est pas permanente, mais plutôt cyclique. Chaque cycle comporte une phase de croissance, une phase de transition et une autre de repos. Les cycles sont influencés par plusieurs facteurs, notamment l’alimentation, les hormones, l’état de santé mais le plus important est la quantité de lumière (photopériode) et les changements de température ambiante. Les chiens des régions nordiques ont tendance à muer deux fois par année, au printemps et à l’automne, au moment où la température et la longueur des journées changent. A mesure que le mercure monte ou descend, et que les jours allongent ou raccourcissent, le cerveau ordonne aux follicules pileux d’intensifier leur activité. La croissance du poil est généralement la plus intense en été et la moins intense en hiver. Les animaux qui vivent surtout à l’intérieur subissent généralement les changements de température (intérieure et extérieure) et d’éclairage (lumière artificielle allumée ou éteinte) toute l’année durant. Par conséquent, ces animaux perdent leur poil, parfois à profusion, pendant toute l’année.

Il existe des moyens pour minimiser les effets de la mue. L’alimentation a un effet important sur la santé de la peau et du poil. Les suppléments alimentaires, comme les acides gras oméga, peuvent aider à réduire la mue. Ces compléments alimentaires, qui apportent de grandes quantités de vitamines, oligo-éléments et acides gras essentiels nécessaires à la pousse du poil et à la bonne santé de la peau peuvent être utilisés en cure à l’occasion de la mue saisonnière, avant la présentation de l’animal à une exposition, à la suite d’une infestation parasitaire, à la suite d’une tonte, à la suite d’un stress important (mise en pension de l’animal, grave maladie ou accident).
Pour les animaux dont la peau est particulièrement sensible (maladie de peau chronique, peau malmenée par des baignades répétées ou des shampoings ou toilettages nécessairement fréquents), il existe des aliments préventifs qui améliorent au quotidien la qualité de la peau de votre animal.


LE BROSSAGE

Le brossage quotidien est bénéfique pour le poil et il permet de recueillir les poils avant qu’ils ne tombent. Du point de vue de l’entretien ménager, il est préférable de nettoyer une brosse plutôt que toute la maison.



LES CHIENS
L’entretien régulier :
- chien à poil ras : Ces chiens seront brossés chaque semaine, à l’aide d’une brosse souple.
- Chien à poil mi-long : on brossera les chiens à poil mi-long ou court toutes les semaines, voire tous les deux jours en période de mue. On utilisera une brosse dure ou un peigne métallique, afin d’enlever le sous-poil mort.
- Chiens à poil dur : Ces chiens seront brossés toutes les semaines à l’aide d’une brosse dure, d’un peigne métallique ou d’une étrille munie de pointes droites. S’il y a des nœuds, on pourra utiliser un démêloir à dents métalliques.
Si le chien ne se montre pas coopératif, on pourra soit utiliser une muselière, soit procéder en plusieurs fois, mais en aucun cas il ne faudra renoncer, car alors le chien ne se laisserait plus jamais brosser, fort de son succès, pour éviter d’être manipulé.

Pour démêler les poils du chien :
Les peignes devront posséder des dents arrondies et très écartées.
- Pour les chiens à poil dur, on utilisera des brosses, des peignes et des démêloirs métalliques.
- Pour les chiens à poil très long, il ne faudra pas négliger de défaire les nœuds à la main, au fur et à mesure du brossage, au besoin, en utilisant des « solutions démêlantes », qu’on applique après le bain et avant le séchage.

Le chien sera placé sur une table et mis en confiance par les gestes et la voix du maître. On commencera par défaire à la main les plus gros nœuds, en évitant de couper le poil aux ciseaux.
On divisera le poil en autant de mèches que possible, puis on utilisera l’étrille pour diviser chaque mèche et ôter le poil mort. Lorsque l’on tombe sur un nœud, on pourra soit le travailler à l’aide des dents du peigne, soir le démêler à la main. On recommencera l’opération pour chaque mèche, jusqu’à disparition de tous les nœuds.
On utilisera ensuite un gros peigne pour finir de démêler les poils, puis un peigne plus fin. Ce dernier devra être passé dans le sens du poil, puis à rebrousse-poil.

Quelque soit le poil du chien, seul un brossage régulier peut éviter les bourres de poils, qui nécessitent alors le recours à la tondeuse.

Beaucoup de propriétaires de chiens à poil long font tondre leur chien, croyant l’aider ainsi à mieux supporter la chaleur de l’été. Le poil sert d’isolant et protège l’animal du froid en hiver et de la chaleur en été. Il n’est pas recommandé de tondre un chien qui n’a pas l’habitude de l’être. L’absence d’isolant l’expose davantage à la chaleur. Puisque le seul moyen dont il dispose pour dissiper le chaleur est le halètement, il doit haleter davantage pour éliminer le chaleur supplémentaire que son corps emmagasine.


LES CHATS
Il est nécessaire de brosser régulièrement les chats à poils longs, faute de quoi ils risquent d’avaler leurs poils morts lors de leur toilette. L’ingestion de grandes quantités de poils par l’animal provoque souvent des vomissements ou de la constipation. Les soins réguliers du pelage permettent d’éviter de tels inconvénients.

Il est très important de procéder régulièrement à ces soins, car les chats ne se laissent pas manipuler facilement lorsque leur poil est emmêlé : si le démêlage manuel (comme pour les chiens) n’est pas accepté, une anesthésie générale sera nécessaire !

Les parasites internes

Votre animal, chat ou chien, héberge très souvent et à votre insu des hôtes indésirables : les parasites.
Les parasites internes (par opposition aux parasites externes qui vivent sur ou dans la peau et les conduits auriculaires) sont représentés par les « vers », mais aussi par les parasites des cellules (coccidie, piroplasme…) dont il ne sera pas question ici.
Les conséquences de cette pression parasitaire ne sont pas négligeables tant pour votre animal que pour vous même.
Les parasites internes vivent dans différents organes, ou dans le sang, et se nourrissent au détriment de votre animal.

Les « vers » (helminthes) appartiennent à différents genres, et peuvent pour un certain nombre d’entre eux parasiter différents hôtes dont l’Homme.
Il existe des vers ronds et des vers plats, ainsi dénommés en fonction de leur aspect, les parasites internes étant en règle générale visibles à l’œil nu (certains mesurent plusieurs dizaines de centimètres !)



LES VERS RONDS


Les plus importants sont les vers digestifs : ascaris, ankylostomes et trichures, et les vers du cœur (responsable de la dirofilariose).

Les ascaris et ankylostomes sont très fréquents et dangereux. Les parasites adultes se reproduisent très vite, et leurs œufs, émis dans les selles, restent dangereux pendant plusieurs mois.
Les jeunes animaux, chiots ou chatons, sont très souvent infestés directement par leur mère, à travers le placenta ou pendant la lactation. Puis ils se contaminent à l’occasion de leurs jeux et de leur toilettage mutuel. D’autre part l’impact chez les jeunes animaux est d’autant plus important que leur système immunitaire est encore peu efficace.
Chez l’animal, ces parasites sont responsables de diarrhée (parfois en alternance avec de la constipation), d’un gros ventre ballonné, d’irritabilité, d’un vilain poil, d’un retard de croissance, d’une baisse des défenses immunitaires.

Un traitement systématique des chiots et des chatons contre les ascaris et les ankylostomes est donc primordial dès leur plus jeune âge.

Du fait des contaminations souvent très importantes, ces traitements doivent être renouvelés toutes les 3 semaines jusqu’à l’âge de 6 mois.
Chez le chien adulte vivant seul, le traitement peut être moins fréquent, deux fois par an en général.

Les trichures n’infestent que les chiens. Moins fréquents, ils concernent surtout les adultes vivant en collectivité et sont à l’origine de symptômes plus variés. Leur cycle de reproduction nécessite par contre des traitements réguliers et prolongés, avec certains antiparasitaires.

Les vers du cœur (filaires), mortels pour les chats et les chiens, sont transmis par un moustique, qui ne vit qu’autour du bassin méditerranéen. La gravité de la maladie ainsi que la difficulté de mise en évidence, justifient la mise en place d’un programme préventif systématique.


LES VERS PLATS


Ils sont regroupés sous le nom générique de « ténias ».

L’infestation étant visible par la présence d’anneaux blanchâtres, collés aux poils de l’animal ou retrouvés dan son environnement, contrairement aux vers ronds, ils donnent l’impression d’être fréquents. En réalité, ils sont plus rares, infestent plus souvent les chats et les chiens adultes. Votre animal s’infeste en ingérant des puces ou des viscères de rongeurs (pour les animaux chasseurs), eux-mêmes infestés.

Globalement les ténias sont plus difficiles à éliminer, des traitements mensuels répétés étant nécessaires, et seuls de rares vermifuges sont actifs contre ces vers plats.



LES ZOONOSES

Certains de ces parasites peuvent être transmis à l’homme par ingestion, c’est ce qu’on appelle une zoonose.
La contamination se fait par les mains souillées portées à la bouche.

La maladie chez l’homme peut prendre différents degrés de gravité :
- les larves d’ascaris invisibles à l’œil nu, peuvent être ingérées dans un bac à sable par un enfant et migrer dans différents organes dont les yeux.
- l’échinococcose alvéolaire -« maladie du renard »- est gravissime, et malheureusement présente dans la région.

Ces risques pour l’homme renforcent encore l’importance de prévenir les infestations parasitaires de votre compagnon.

Le vermifuge peut être administré sous forme de comprimés, de liquides, de pâtes ou de pipettes sur le dos.

Votre animal et les puces

La puce est un parasite permanent du chat et du chien : à partir du moment où une puce a commencé son repas de sang, elle ne quitte plus sa « nourrice ».

La quantité de sang prélevée est très importante : une puce femelle peut ingurgiter chaque jour jusqu’à 15 fois son propre poids. Cette consommation entraîne une grosse quantité d’excréments dont sont friands les larves de puces.

La survie et le nombre de puces adultes retrouvées sur un animal dépendent de son activité de toilettage : si on ne trouve pas de puces sur un animal, c’est qu’il les mange (c’est par cette seule voie que se contaminent les chiens par le Dipylidium, espèce de ténia du chien ) : un chien ou un chat porteur de puces devrait également faire l’objet d’un traitement antiparasitaire contre le ténia. Chez le chat ou sur un animal allergique aux puces, qui se mordille encore plus du fait des démangeaisons, ce toilettage intense peut éliminer à un moment donné toutes les puces de l’animal (avec une collerette qui empêche le mordillement, la survie et la persistance d’une puce sur son hôte peut durer 2-3 mois) .

La ponte commence 24-48 H après le premier repas, et peut atteindre jusqu’à 50 œufs par jour pendant plusieurs semaines. Les œufs ne collent pas aux poils, et tombent sur le sol, en particulier lors de chaque mouvement de l’animal : on en retrouvera donc plus où l’animal vit et se couche.

Si les œufs sont très résistants, la survie sans repas des larves et des adultes est relativement courte (quelques jours). Les larves mesurent un demi-millimètre ; elles sont jaunâtres puis brunissent en se nourrissant d’excréments de puces adultes, ou à défaut de débris organiques. Elles sont très mobiles, et fuient la lumière en descendant, pour se glisser à la base des poils de moquettes, sous les meubles ou sous des débris végétaux. Après quelques jours, elles se transforment en pupe à l’abri d’un cocon très résistant vis à vis des conditions extérieures (survie possible près de 6 mois). Le cocon mûr éclot en une seconde à la moindre stimulation (variation de température, expiration de gaz carbonique, vibration…) causée par exemple par le passage d’un animal : la jeune puce fraîchement éclose cherche rapidement une « nourrice », « en sautant sur tout ce qui bouge ». Ce sont celles-ci seulement que l’on peut trouver dans l’environnement de l’animal, ou qui accidentellement piquent l’homme avant de trouver un hôte plus à leur goût.
La durée du cycle complet de la puce dépend des conditions de température et d’hygrométrie ; c’est pourquoi on a souvent une infestation massive et brutale lorsqu’on relance le chauffage à l’automne.

On comprend pourquoi tout animal, aussi bien entretenu soit-il, est susceptible d’avoir quelques puces : il suffit qu’il se promène dans un lieu ou un autre animal a laissé tomber des œufs de puces. La présence de puces sur votre chien ou votre chat n’est donc pas honteuse.

Si l’on ne veut pas que cette petite infection accidentelle contamine toute la maison, le seul moyen est l’utilisation régulière, toute l ‘année, d’un traitement préventif qui va tuer les puces adultes avant qu’elles ne pondent.
Si toutefois la présence de puces sur votre animal est plus ancienne, ou très importante, un traitement des seules puces adultes peut être insuffisant.

Tout traitement qui veut être efficace suppose donc la destruction de ces œufs et des larves qui vont éclore, aux endroits où elles se trouvent (lit, fauteuil, panier, endroit frais et ombragé dans le jardin…).

Le cycle parasitaire de la puce comprend certes une phase sur l’hôte, mais aussi de nombreuses étapes importantes hors de l’animal. Il est donc illusoire de vouloir se débarrasser des puces en ne traitant que les animaux, sans s’occuper efficacement des sites privilégiés occupés par les œufs, les larves et les adultes nouvellement éclos. Pour ce faire, soit on tue ces larves et jeunes adultes (les œufs ne sont détruits que par le lance-flammes…) avec un insecticide rémanent associé à un inhibiteur de la croissance des insectes : il s’agit des aérosols et sprays « environnement » et « foggers ».

La stérilisation des puces est une autre méthode plus simple et plus efficace si le chien mène une vie active dans des lieux très différents (de la cave au grenier, du jardin à la voiture) : la puce qui pique un chien traité avec un stérilisant des puces ne pondra plus, ou pondra des œufs non viables.


Si vous traitez correctement votre animal avec un produit adapté à son mode de vie et à sa peau, et si vous stérilisez son environnement, votre chien ne souffrira plus de cette infestation parasitaire et vous n’en supporterez les désagréments.


Si les résultats obtenus avec l’application d’un protocole reconnu comme efficace ne vous semblent pas satisfaisants, vérifiez les points suivants :

-avez-vous traité l’animal correctement ?

-avez-vous traité les autres chats et chiens de la maison ?

-avez-vous traité la voiture ?

-avez-vous traité tout logement (couloirs, escaliers, toutes les pièces et débarras ?)

-avez-vous traité tous les recoins où se cachent les larves (plinthes, sous les meubles… ?)

-avez-vous traité la niche et le coussin de votre animal ?

-votre animal a t-il été en contact avec d’autres animaux infestés ?

-n’y avait-il pas de courants d’air ou de meubles avec housse lors de l’utilisation du fogger ?